
Comment devenir vendeur à domicile ?
Vous désirez en apprendre plus sur la vente à domicile pour vous faire un peu plus d’argent ? Apprenez-en plus sur ce concept dans cet article. Il vous est présenté dans ces quelques lignes ce qu’il faut savoir pour devenir un commerçant indépendant et surtout les types de statuts qui conviennent.
Vente à domicile : de quoi s’agit-il concrètement ?
Il s’agit d’une activité commerciale qui consiste à se rapprocher de particuliers pour leur proposer des articles à des tarifs préférentiels. Elle s’effectue aussi lors de rencontres organisées autour du produit. Cette activité nécessite souvent un bon sens du markéting et une aptitude à créer du relationnel de manière spontanée.
Tout produit tangible peut faire l’objet d’une vente à domicile, qu’il s’agisse d’électroménagers, de produits lifestyle (outils de jardinage, petit mobilier de confort) d’articles féminins (lingerie, bijoux, parfums et même du prêt-à-porter), d’articles de bienêtre.
À la différence du VRP (Voyageur Représentant Placier), qui lui est le salarié d’une entreprise, le vendeur à domicile est un travailleur indépendant qui se rémunère à la commission.
Cette profession peut se pratiquer à temps plein ou à temps partiel pour seconder une activité principale. Cependant, il est impératif de bien se documenter pour évaluer la compatibilité des deux activités.
La vente à domicile : de l’intermédiation
Le vendeur à domicile est un intermédiaire entre le client qu’il démarche et l’entreprise qui possède les produits et services qu’il représente. La vente s’achève par la signature d’un contrat. C’est un accord spécifique de distribution qui fait intervenir trois parties : l’entreprise, le client et l’intermédiaire. Notons que vous ne recevez aucun ordre provenant de l’entreprise et que vous n’êtes pas affecté sous un patron.
Les lieux appropriés pour la vente à domicile
La vente à domicile se distingue de la vente à distance et de la vente par téléphone via sa nature présentielle. Retrouvez ci-dessous quelques lieux autorisés par la loi pour la vente à domicile.
- Le domicile du client ;
- Le lieu de travail du client ;
- En extérieur (dans la rue, dans un centre ou galerie commerciale, etc.) ;
- Et de manière exceptionnelle sur le lieu de travail du vendeur (dans ce cas, le démarchage est précédé de la présentation dans un lieu proche du lieu de travail).
Remplir toutes les conditions nécessaires à l’exercice de cette fonction
Il est impératif en prélude au démarrage de cette activité de répondre à certains critères pour être en règle avec la loi qui la régit :
- Avoir l’âge révolu de 18 ans. Il existe la possibilité d’exercer en étant un mineur émancipé dans la tranche de 16 et 18 ans et qui a obtenu l’accord conjugué d’un juge et de ses parents ;
- Et pour finir, valider les conditions nécessaires pour devenir commerçant à savoir :
- Ne pas avoir subi de condamnation pour des délits tels que l’escroquerie, le vol ou la faillite
- Ne pas exercer une activité incompatible avec le commerce.
Notez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme ou de justifier une résidence pour être un vendeur à domicile
Les différents statuts de vendeurs à domicile
Avant de débuter, il est également primordial de choisir le statut de VDI, celui qui est le plus adapté à vos capacités ou vos envies. Il y a principalement trois types de vendeurs à domicile.
Le vendeur mandataire
Il s’agit généralement d’une personne (mandataire) habilitée par une autre (mandant) pour la représenter dans l’exécution d’une tâche spécifique. Dans ce contexte, elle est habilitée à vendre un produit ou un service. S’il opte pour le statut de mandataire, toutes ces actions sont réalisées ou faites au nom de l’entreprise dont vous distribuez les produits. La rémunération est faite à la commission. Celle-ci est calculée proportionnellement au chiffre d’affaires réalisé. Ce revenu est considéré au niveau des impôts comme des BNC (Bénéfices Non Commerciaux).
Par ailleurs, le vendeur à domicile mandataire ne peut s’inscrire aux Registre du commerce et des sociétés ni à celui spécifique aux agents commerciaux (RSAC : Registre spécial des agents commerciaux). Cependant, il bénéficie du statut de salarié au niveau de la Sécurité sociale et peut obtenir tous les avantages qui l’accompagnent (arrêt maladie, frais de santé, maternité et retraite). À la différence du salarié d’entreprise, il ne bénéficie d’aucune couverture en cas d’accident du travail ni de l’assurance couvrant le chômage.
Le vendeur Courtier
Presque semblable au statut du vendeur indépendant mandataire, le vendeur courtier est également en mesure d’agir pour le compte de celui qu’il représente. Il est légalement en mesure d’agir grâce au mandat qui lui a été délivré.
À contrario du vendeur mandataire, le vendeur courtier contracte un contrat de courtage avec l’entreprise qu’il représente. Il perçoit deux différentes commissions. La première de courtage et la deuxième de mandat. Elles sont également calculées sur la base du chiffre d’affaires réalisé et sont indexées aux impôts comme des Bénéfices non commerciaux. Il est soumis aux impôts au même titre que le vendeur mandataire. Pareillement pour la sécurité sociale. Cependant, si son revenu excède sur 12 mois la somme de 20568 euros et ceci de manière consécutive sur 3 ans, il doit s’inscrire au Registre du commerce et des sociétés ou au Registre spécial des agents commerciaux.
L’acheteur – revendeur
Il agit au même titre qu’un commençant marchand. Il achète les produits au prix de gros auprès de la structure productrice et constitue un stock à sa charge. Lors du démarchage client, il revend ses produits à un prix qu’il aura au préalable lui-même fixé. Il se rémunère sur la marge générée par la vente. Lors de la déclaration d’impôt, le revenu réalisé est considéré comme un BIC (Bénéfices industriels et commerciaux). Il doit s’inscrire au RSAC ou au RCS.
Il est immatriculé à la Sécurité sociale des indépendants. Il bénéficie d’une assurance santé et est couvert pour les arrêts maladie et la retraite. Néanmoins, il ne bénéficie d’aucune couverture en cas d’accident professionnel ou de chômage.
Les règles à respecter
Il est impératif pour les vendeurs de se conformer aux us et coutumes du métier. Il doit apparaître en priorité sur tous les contrats les mentions suivantes :
- Votre nom ;
- Nom de la société de revente ;
- La désignation des biens et services offerts ;
- Les modalités et délais de livraison ;
- Le prix ;
- Les différents moyens de paiement ;
- Les conditions de renonciation pour le client.
Par ailleurs, rappelons que le client bénéficie d’un délai de rétractation légal de 7 jours à partir de la signature du contrat.
Pour devenir vendeur à domicile, il y a certains principes à connaître, partant des conditions aux différents types de statuts.