Garde corps
Protection

Quel système anti chute choisir pour garantir la sécurité lors d’un travail en hauteur ?

Travailler en hauteur n’est jamais anodin. Il ne faut en effet surtout pas sous-estimer les conséquences consécutives à une chute malencontreuse. Tous les jours encore, de trop nombreux accidents se déroulent, qui se concluent fatalement par une incapacité de travail au moins temporaire, quand il ne s’agit pas d’une issue plus sérieuse, voire dramatique.

Pourtant, la plupart de ces accidents pourraient être évités, si chacun était en mesure de pouvoir analyser les situations en amont, pour mettre ensuite en place les dispositifs adéquats de traitement des risques.

Une obligation légale de l’employeur

Comme il est stipulé clairement et à plusieurs reprises dans le code du travail, l’employeur a l’obligation légale d’assurer la sécurité de ses salariés. À cet effet, c’est lui qui porte la responsabilité de l’intégrité physique de ces derniers, et devra en répondre par ailleurs devant la justice en cas d’accident. En outre, une partie de ses charges est directement pondérée à ses statistiques de santé et sécurité.

Lorsque l’activité des employés de l’entreprise se déroule en hauteur, c’est-à-dire en milieu périlleux, il conviendra par exemple évidemment de mettre en place des moyens physiques de protection individuels et collectifs. On pense ainsi par exemple à l’installation de garde-corps sur le lieu de la mission, ou bien encore d’un système de ligne de vie.

Quels dispositifs pour éviter les chutes

La sécurisation du lieu de travail doit être considérée du point de vue collectif ainsi qu’individuel. En effet, si la mise en place d’une stratégie de sécurité collective permet de diminuer considérablement les risques pour tous, il convient aussi de prendre en considération chaque acteur du chantier, et les conditions propres d’exercice de ses tâches. De la même manière que chacun est amené à travailler avec différents outils, à différents endroits, ou bien encore dans différentes positions, la nature précise des risques encourus s’en trouvera par conséquent différenciée. C’est justement en agissant sur les spécificités de chaque acteur que l’efficacité du plan de prévention deviendra optimale.

La prévention collective et individuelle

Comme expliqué ci-dessus, les moyens de prévention collective permettent d’assurer une sécurité relative à toutes les personnes se trouvant sur les lieux. Un des dispositifs les plus connus, car efficace et la plupart du temps indispensable est le garde-corps. Ce dernier permet en effet, de prévenir tout d’abord la majorité des accidents dus à l’inattention, ce en créant une barrière physique, solide et visible.

Cependant, ces barrières sont toujours composées de tubes massifs entrecroisés et il serait faux de penser qu’elles puissent prévenir tous les risques présents ou possibles. Par exemple, cette protection sera suffisante aux visiteurs, chefs de chantier, et toutes les personnes amenées à se rendre sur les lieux, mais qui n’auront pas à y effectuer de tâche périlleuse. Au contraire, un couvreur, par exemple, pourrait quant à lui risquer de trébucher, risque majoré par l’instabilité plus ou moins forte du toit. Or, un mauvais mouvement pourrait le conduire à glisser sur toute la longueur du toit sans jamais pouvoir se relever, et même peut être, passer au travers des barreaux du garde-corps. C’est pour éviter ce type de drame que des moyens de protection individuelle, et individualisés seront également mis en place, car complémentaires.

L’importance de l’accompagnement et de la formation

Si la mise en place des éléments de sécurisation des personnes est indispensable, et obligatoire, ce ne saurait en soi être suffisant sans communication, formation et accompagnement méthodique. Là encore, tout est rigoureusement encadré par le code du travail. Les salariés œuvrant sur des zones périlleuses ou en conditions dangereuses doivent en amont être formés aux méthodes et à l’analyse des risques ayant trait à son travail. Par ailleurs, pour de nombreux métiers, outils, types de lieux, des certifications seront réclamées par les autorités. Ces dernières permettent ainsi de s’assurer que l’employeur a rempli ses obligations.

Au-delà de l’aspect juridique et administratif, c’est l’occasion également de mettre en place des procédures utiles au quotidien, d’apprendre aux salariés à repérer les dangers, pour mieux les éviter. Ils deviendront ainsi acteurs à leur tour de la prévention des accidents, deviendront plus responsables, en ce qui concerne leur sécurité, mais aussi celle de leurs collègues.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *